Je sais qui tu es [Edward]

J'avais maintenant toute les cartes en main, j'avais enfin percer le secret des Cullen. Hier, j'avais été à Port-Angeles avec Jessica et Angela pour chercher un livre a la bibliothèque sur les légendes Quileutes. J'en avais assez appris dans ce livre pour faire quelque recherche sur internet. J'avais d'ailleurs passer une bonne partie de la nuit sur mon ordinateur. La force, la rapidité, la peau froide, l'éternité ... Autant de mots qui caractérisent un vampire. Jacob ne croyait pas aux légendes, mais ce qu'il m'avait raconter était bien vrai. J'avais passer la deuxième partie de ma nuit a faire de mauvais rêve. J'avais d'ailleurs rêver d'une blonde aux yeux sanglants, qui avait essayer de me torturer ou je ne sais quoi. En tout cas ce rêve m'avait bien chambouler, tant que Charlie était venu voir si quelqu'un n'était pas entrain de m'étrangler.

Je me levais donc ce matin en ayant peu dormis. La nuit avait été courte et agité. Je commençais par prendre une douche pour me remettre les idées en place et faire le point. Et c'était une idée judicieuse car en sortant je me sentis déjà mieux. Je descendis ensuite dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner. Charlie n'était déjà plus là, comme chaque matin quand je me levai. Tant mieux, ça m'éviterais d'avoir a me justifier sur les raisons de mon agitation nocturne. Je fis ma vaisselle, et je montais pour m'habiller. Une fois prête je pris ma voiture pour allez au lycée. J'étais certes bien en avance, mais je savais qu'Edward le serait aussi comme tous les jours. Je me garai a la même place que tous les jours, et je le vis. Je le regardais fixement, m'approchant de lui. Mais quand j'arrivais a son niveau, je ne m'arrêtais pas, continuant vers la forêt qui se trouvait devant moi. J'espérais qu'il me suivrait, je voulais lui parler mais pas dans un tel lieu. Il nous faillaient être a l'écart de toute indiscrétion.

Bien dix minutes s'écoulèrent. Je trébuchais plusieurs fois, mais par bonheur je ne tombais pas. Edward avait compris, et il m'avait suivis. Ce moment semblait irréel. Annonçait a quelqu'un qu'on a compris qu'il était un vampire n'était pas quelque chose de facile a faire. D'ailleurs personne ne devrait avoir à le faire un jour. Et pourtant nombreux détails prouvait que je n'étais pas folle, Edward était bien un vampire. Sa famille toute entière même. Je ralentit légèrement le pas en arrivant a l'entré de la forêt. Je parcourus encore quelque mètre, puis je jetais mon sac par terre, et je m'arrêtais. Je restais dos a lui, n'osant pas le regarder, de peur d'être déstabiliser.

BELLA: TU ES IMPENSABLEMENT FORT, ET INHUMAINEMENT RAPIDE. TU REFUSE DE MANGER, TU REFUSE DE BOIRE. TA PEAU EST BLANCHE COMME LA NEIGE, ET TU ES GLACE. TU NE T'EXPOSE JAMAIS AU SOLEIL, ET TU PARLE COMME SI TU DÉBARQUAIS D'UNE AUTRE ÉPOQUE. QUEL AGE AS TU?

J'entendais ses pas ce rapprocher dangereusement. Qu'allait il me faire maintenant que je savais son secret? Car oui c'était inévitable, quelque chose allais forcement ce passer. Mais quoi exactement? J'avais peur, mais j'essayais de ne pas y penser. Mon cœur accéléra dangereusement, mon rythme cardiaque devait au moins avoir doubler d'intensité. Mais peut importait, j'étais lancé, je ne pouvais pas m'arrêter en cours de chemin. Je pensais alors a toute ces personnes qu'on avait retrouver morte ces derniers temps. Oui, je l'avais lu dans le journal et Charlie m'en avait parler. Et si c'était l'œuvre d'Edward et de ses semblables? Et si j'allais finir de la même manière. Je chassais ces idées sordides de ma tête. Non, si il avait voulu me tuer, il aurait eu tout le loisir de le faire plus tôt. Je ricanais nerveusement a sa remarque, autant a cause de ses soit dis-en 17 ans que de sa proximité.

BELLA: TRÈS DRÔLE! PLUS CLAIREMENT FORMULER, TU AS 17 ANS DEPUIS COMBIEN DE TEMPS?

Son ton froid avait des allures cruels. Mais je ressentais une sorte de tremblement dans sa voie, comme si il s'efforçait de me faire peur. C'était d'ailleurs sûrement le cas. J'étais une humaine qui en savait trop sur le secret qu'il tentait de cacher. Cette vérité me frappa soudain a la figure et eus l'effet immédiat de me refroidir. Il avait des allures de dieu et moi je n'étais qu'une banale humaine. Que pouvait il bien faire d'une fille comme moi? Je m'efforçais de garder ça dans un coin de ma tête, contente de savoir, comme il me l'avait précédemment dit, qu'il ne puisse pas lire dans mes pensés. Il répondis a ma question en me murmurant dans l'oreille, et je frissonnais. Son souffle était si froid, sa voie si glaciale. Il était juste derrière moi, j'hésitais longuement puis je me retournais, lui faisant enfin face.

BELLA: JE SAIS CE QUE TU ES, DIS JE D'UNE VOIE TREMBLANTE.

Je frissonnais a cause de la proximité entre son corps et le mien. Son souffle était tellement froid. Je le regardais, j'avoue que j'avais un peu peur de la réaction qu'il allait avoir. Je pensais a la fille de mon rêve, qui avait tenter de me tuer. Et si lui aussi allait réagir de cette manière? En tout cas la machine était lancer, je ne pouvais plus reculer. Il m'aboya de lui dire a haute voie ce qu'il était. Une fois de plus je fus prise de frissons incontrôlable.

BELLA: UN VAMPIRE ...

J'avais murmurer ça dans un souffle. Il paraissait agressif. Je plongeais mes yeux dans les siens.


BELLA: IL EST INUTILE DE ME MALMENER COMME ÇA ... JE N'AI PAS PEUR DE TOI!

C'était un peu ce que j'avais crains. D'être ainsi déstabilisé. Une fois de plus il plongea ses yeux dans les miens. Je fis mon possible pour soutenir son regard, mais je n'y arrivais pas. Je baissais les yeux. Mes jambes commencèrent a trembler et je reculais d'un pas par précaution. La phrase qu'il me dit ensuite me fit réellement peur. Je relevais les yeux vers lui et je lui répondis d'une voix faible et tremblante, presque comme si je parlais toute seule.

BELLA: J'AI PAS PEUR DE TOI.

Il m'entraina alors derrière lui, avec brutalité. Je m'efforçais de le suivre en trébuchant, ma maladresse combiner a la vitesse a laquelle j'étais obliger de marcher pour rester a sa hauteur ne faisait pas bon ménage. Il me prit ensuite sur son dos et je fus surprise par la froideur de son corps, malgré l'épaisseur de nos vêtements respectif. Il commença a courir a vitesse bien trop rapide pour un être normal. A plusieurs reprises je clignais des yeux, de peur de prendre une branche dans la figure, mais il était d'une agilité étonnante même à une telle vitesse. Il me posa, et je dus me rattraper à un rocher pour ne pas tomber car je fus prise de vertige. Il déboutonna alors sa chemise, et se plaça en plein soleil. Je m'approchais de quelque pas, hésitante, le regardant bouche-bée.

BELLA: TA PEAU ... ON DIRAIT ... DES DIAMANTS! TU ES MAGNIFIQUE!

J'étais émerveiller, comme si j'étais éblouis. Je le fixais des yeux, me tenant toujours au rocher car j'étais encore dangereusement instable. Ce n'est que lorsqu'il disparut des rayons du soleil que je finis par reprendre mes esprits. Je le suivis, en m'efforçant de regarder où je mettais les pieds pour ne pas atterrir les fesses par terre. Il me dit alors que il avait déjà voulu me tuer. Je vous l'avez dit, je ne suis pas dingue! Son regard meurtrier n'avait pas été de la folie passagère!

BELLA: ÇA M'EST ÉGALE!

Et c'était la vérité. Parce qu'il était maintenant trop tard, j'étais amoureuse d'Edward Cullen.